EN 1621-4 : LES AIRBAGS (MÉCANIQUES OU ÉLECTRONIQUES)
Dernière née des normes relatives à la moto, elle concerne les protections gonflables, plus communément appelées airbags.
Les modèles mécaniques (à câble) et électroniques (sans câble) sont évalués sur leur absorption de l'énergie d'un impact une fois gonflés. Le temps de détection ou de gonflage n'est pas pris en compte par cette norme pour le classement.
Pour la temps de détection, il doit être inférieur à 200 ms. Ce qui semble déjà bien haut quand sait que lors d'un choc à 50 km/h, le corps va heurter l'obstacle 100 ms plus tard. L'airbag est donc testé de la même manière qu'une dorsale (voir plus haut) mais les seuils sont bien différents.
Notez que, contrairement aux dorsales, l'airbag a une forte capacité d'absorption sur un choc surfacique (quand on tape un véhicule ou le sol) et que c'est bien là son point fort, notamment pour protéger la cage thoracique et les organes mous de l'abdomen.
Niveau de certification | Énergie résiduelle moyenne | Pic maximal accepté |
Niveau 1 | ≤ 4,5 kN | ≤ 6 kN |
Niveau 2 | ≤ 2,5 kN | ≤ 3 kN |
On trouve actuellement des modèles dont le gonflage est inférieur à 55 ms (millisecondes)... Méfiez-vous, les plus chers ne sont pas les plus rapides !
ATTENTION : Tous les airbags moto ne protègent pas les mêmes endroits du corps. Certains protègent uniquement la nuque, le dos, le thorax, les côtes. D’autres comprennent la protection des cervicales, de la colonne vertébrale, de l’abdomen, du coccyx. Les airbags moto n’emploient pas non plus tous la même technique...
Il est évident que la protection des cervicales est vitale pour un motard !!!
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L’homologation des airbags moto
La bonne conformité des gilets airbag moto est contrôlée par plusieurs organismes.
La bonne conformité des gilets airbag moto est contrôlée par plusieurs organismes.
- Tout d’abord vient le plus léger, le marquage CE qui détermine si votre équipement est bel et bien sécuritaire (EPI), sans tenir compte de son degré de sécurité.
- Ensuite vient, pour la France, le CRITT. Le CRITT homologue les protections d’airbag selon deux critères
- la vitesse de détection, d’activation et de gonflage du système, qui doit être inférieure à 200 ms .
- L’obtention d’un niveau minimal de pression d’air à l’intérieur du gilet.
- Après cela, le SRA intervient pour noter également les gilets airbag selon leur vitesse de déclenchement, avec un système d’étoiles.
Les différents type d'airbag.
Les gilets airbag moto filaires
Les airbags filaires fonctionnent grâce à un câble relié du gilet à la moto. Le déclenchement se fait alors à la rupture du câble lors d’un accident (il faut au moins la force d’un poids de 30 kg pour le provoquer). Ce système de déclenchement mécanique est néanmoins sujet à controverse, car le bon déclenchement du gilet dépend aussi de la longueur du câble, qui peut être variable.
Les gilets airbag radiocommandés
Ceux-ci sont sans fil. Ils possèdent à la place des capteurs reliés à un boîtier électronique ; le signal est radiocommandé. Les airbags sans fil nécessitent toutefois d’installer le boîtier électronique sur la moto, et de veiller à toujours l’alimenter en piles. Les capteurs sont également à placer dans des endroits stratégiques sur la moto, selon le constructeur ; par exemple, un capteur pourra être placé sous la selle pour détecter une chute, et un autre sur la fourche pour détecter un choc. Ce système de déclenchement est ainsi plus fiable que celui des airbags filaires.
Les gilets airbag moto autonomes
Les gilets Airbag moto de protection les plus avancés technologiquement sont les airbags entièrement électroniques.
Pas de boîtier ni de fil pour ceux-là, ils ne nécessitent aucune installation sur la moto, puisqu’ils embarquent déjà toute la technologie. Ils comprennent l’accéléromètre, le gyroscope, la batterie… Leur technologie poussée leur permet de détecter très rapidement le choc et d’être gonflé en un rien de temps. Il faut alors juste penser à recharger le système régulièrement.
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Les gilets airbag moto filaires
Les airbags filaires fonctionnent grâce à un câble relié du gilet à la moto. Le déclenchement se fait alors à la rupture du câble lors d’un accident (il faut au moins la force d’un poids de 30 kg pour le provoquer). Ce système de déclenchement mécanique est néanmoins sujet à controverse, car le bon déclenchement du gilet dépend aussi de la longueur du câble, qui peut être variable.
Les gilets airbag radiocommandés
Ceux-ci sont sans fil. Ils possèdent à la place des capteurs reliés à un boîtier électronique ; le signal est radiocommandé. Les airbags sans fil nécessitent toutefois d’installer le boîtier électronique sur la moto, et de veiller à toujours l’alimenter en piles. Les capteurs sont également à placer dans des endroits stratégiques sur la moto, selon le constructeur ; par exemple, un capteur pourra être placé sous la selle pour détecter une chute, et un autre sur la fourche pour détecter un choc. Ce système de déclenchement est ainsi plus fiable que celui des airbags filaires.
Les gilets airbag moto autonomes
Les gilets Airbag moto de protection les plus avancés technologiquement sont les airbags entièrement électroniques.
Pas de boîtier ni de fil pour ceux-là, ils ne nécessitent aucune installation sur la moto, puisqu’ils embarquent déjà toute la technologie. Ils comprennent l’accéléromètre, le gyroscope, la batterie… Leur technologie poussée leur permet de détecter très rapidement le choc et d’être gonflé en un rien de temps. Il faut alors juste penser à recharger le système régulièrement.
Les marques commencent à proposer des airbags intégrés à des vestes moto.